Supreme a (encore) été vendu. La street culture a été bouleversée par une annonce majeure : EssilorLuxottica, le géant franco-italien de l’optique, a conclu un accord pour acquérir Supreme, actuellement détenu par VF Corporation (également propriétaire de Vans, Timberland , The North Face…) pour un montant de 1,5 milliards de dollars. Une transaction potentiellement finalisée d’ici la fin d’année qui suscite déjà de nombreuses questions sur l’avenir du géant du streetwear et les nouvelles orientations à venir.
Fondé en 1994 au cœur de Manhattan par le talentueux James Jebbia, Supreme s’est imposé comme le pilier de la culture du skate et de rue. Depuis trente ans déjà, la marque crée, inspire et insuffle les tendances de demain. Si bien que le label de James Jebbia possède actuellement dix-sept magasins répartis aux États-Unis, en Europe et en Asie. EssilorLuxottica prévoit de conserver ce modèle. Une décision saluée par James Jebbia, qui voit en ce partenariat une opportunité de maintenir l'authenticité et l'ADN de la marque.
Pour EssilorLuxottica, l'acquisition de Supreme représente une entrée stratégique dans le monde du streetwear, un secteur où le groupe n'était pas encore présent de manière significative. "Cette acquisition nous offre un accès direct à de nouveaux publics, modes d’expression et approches créatives. Avec sa signature unique, son approche commerciale directe et son expérience client propre, Supreme aura toute sa place”, a expliqué Francisco Milleri, le directeur général d’EssilorLuxottica. Ce mouvement s'inscrit dans une stratégie plus large de diversification et d'élargissement de son portefeuille, qui comprend déjà des marques emblématiques comme Ray-Ban, Oakley et Persol, ainsi qu'une vingtaine de marques sous licence.
Une bonne chose pour la marque ?
Le mastodonte du streetwear a traversé de nombreux bouleversements depuis son rachat par VF Corporation en 2020. Le plus douloureux reste sans aucun doute le départ de Tremaine Emory, ancien directeur créatif de Supreme. Après seulement deux saisons, le créateur a quitté son poste après avoir accusé l’entreprise de “racisme systémique”. En parallèle, la marque a dû se défendre contre des avis émergents affirmant que Supreme avait perdu de sa fraîcheur et de son attrait après un apogée total dans les années 2010.
La vente de Supreme à EssilorLuxottica s’inscrit dans une stratégie de gestion de dettes pour VF, qui a souligné les synergies limitées entre Supreme et ses autres marques. Mais ce n’est pas tout. Le nouveau groupe pourrait envisager une trajectoire similaire à celle d’Oakley, qui a réussi à diversifier ses produits au-delà des lunettes pour inclure des vêtements et des accessoires. L’avenir de Supreme sous l’égide d’EssilorLuxottica semble donc complexe, mais prometteur. Si la vente aboutie, le défi majeur sera de préserver l’esprit rebelle, l’authenticité de la marque, mais également ses collaborateurs comme le Swoosh, Stone Island ou encore Ducati qui avaient suscité de vives réactions positives au sein de la scène streetwear.
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